À certaines périodes de l’année, vous avez peut-être remarqué davantage de cheveux sur votre brosse, votre oreiller ou dans la douche. Ce phénomène, souvent observé à l’automne et au printemps, alimente de nombreuses inquiétudes chez les personnes soucieuses de la santé de leur chevelure.
Si cette perte est généralement transitoire et liée à un cycle naturel, elle peut parfois masquer un début d’alopécie progressive. Dans ces cas-là, une évaluation capillaire s’impose rapidement pour éviter une dégradation durable de la densité. À l’Institut Asclépios au Luxembourg, nous recevons régulièrement des patients qui, pensant souffrir d’une chute saisonnière classique, découvrent une perte structurelle nécessitant une prise en charge adaptée, parfois jusqu’à la greffe capillaire.
Le cycle naturel du cheveu : un équilibre fragile
Chaque cheveu pousse, ralentit, puis tombe — un processus cyclique et normal. Ce cycle se compose de trois phases distinctes : la croissance (phase anagène), la transition (catagène), puis la chute (télogène). En moyenne, nous perdons entre 50 et 100 cheveux par jour.
Lors des intersaisons, un plus grand nombre de follicules passent simultanément en phase télogène, ce qui peut accentuer la chute temporairement. Cette réponse biologique semble influencée par les variations de lumière, la température ou les changements hormonaux liés aux saisons.
Savoir distinguer une chute passagère d’un début d’alopécie
Une chute saisonnière dure généralement quelques semaines, puis s’estompe d’elle-même. Mais lorsqu’elle s’étire sur plusieurs mois, ou qu’elle s’accompagne d’un affinement visible ou de zones clairsemées, elle peut signaler un trouble plus profond : alopécie androgénétique, carence nutritionnelle, dérèglement hormonal…
Contrairement à une chute ponctuelle, ces formes d’alopécie entraînent une perte progressive et souvent irréversible sans intervention. Dans les cas où les cheveux ne repoussent plus comme avant, la greffe capillaire devient une solution concrète pour restaurer les zones dégarnies avec un rendu naturel et durable.
Pourquoi observe-t-on plus de pertes à l’automne ?
Les études avancent plusieurs hypothèses. D’abord, la baisse de luminosité à cette période affecterait la production de certaines hormones liées au cycle capillaire. Ensuite, le soleil de l’été, bien que bénéfique en petite dose, agresse les follicules lorsqu’il est intense ou prolongé, provoquant un stress oxydatif. Cette agression retarde parfois la chute, qui ne survient qu’une fois la saison estivale terminée.
Il s’agirait aussi d’un héritage biologique : de nombreux mammifères renouvellent leur pelage à l’automne. Même si nous avons perdu cette fonction, notre cuir chevelu semble encore partiellement influencé par ces anciens rythmes.
Préserver sa densité capillaire pendant les changements de saison
Même si la chute est bénigne, il est possible d’adopter de bons réflexes pour limiter son impact :
- Une alimentation équilibrée riche en nutriments essentiels (fer, zinc, vitamines B, acides aminés) renforce les follicules.
- Des soins doux et non agressifs, avec des shampooings adaptés et des gestes de massage du cuir chevelu, stimulent la microcirculation.
- Éviter les sources de chaleur intense ou les produits chimiques agressifs pendant cette période aide également à maintenir l’ancrage des cheveux.
Dans certains cas, des traitements de soutien comme les injections de PRP (plasma riche en plaquettes) ou le microneedling peuvent accompagner la repousse, en stimulant localement l’activité des follicules.
Quand faut-il envisager une greffe capillaire ?
Si malgré les soins et les traitements préventifs, la chute persiste ou si la densité ne se rétablit pas, il peut être temps de considérer des solutions plus avancées. La greffe capillaire est aujourd’hui une technique éprouvée, peu invasive, qui permet de redistribuer les cheveux depuis les zones fournies (généralement l’arrière du crâne) vers les zones clairsemées.
Au Luxembourg, l’Institut Asclépios propose une prise en charge complète, du diagnostic au suivi post-opératoire, en passant par une analyse capillaire approfondie. L’objectif n’est pas uniquement esthétique, mais aussi fonctionnel : retrouver une chevelure dense, équilibrée, adaptée à votre physionomie.
Prendre rendez-vous à l’Institut Asclépios au Luxembourg
Une perte de cheveux, même saisonnière, ne doit pas être prise à la légère si elle devient source de stress ou semble s’installer dans la durée. Notre équipe au Luxembourg est à votre écoute pour évaluer votre situation et vous proposer une solution adaptée — qu’il s’agisse de conseils de prévention, de traitements médicaux ou d’une greffe capillaire planifiée avec précision.